LES URSULINES A BEAUGENCY …
Dès 1629, Les Echevins de Beaugency demandent aux Ursulines d’Orléans d’envoyer des sœurs pour faire la classe « aux petites filles de la ville et des villages voisins » gratuitement, leur offrant la Guenonnière (emplacement de l’Ecole actuelle).
Le début de la construction du couvent des Ursulines fut impulsé par Anne Tardif, Ursuline Balgencienne, en 1647.
En 1668, elles accueillent 250 élèves, pour les « cours du dimanche » pour les jeunes filles et les femmes.
Jusqu’en 1792, c’est l’unique école de filles pour la ville. Après la suppression des communautés religieuses les bâtiments sont vendus comme « Biens Nationaux ». A la place nous retrouvons des magasins à fourrage, et des familles s’y installent. Les sœurs retournent dans leur famille.
En 1795, lors de la révolution il y a le passage de soldats Ecossais et de 300 prisonniers de Grande Bretagne.
En 1803, les sœurs rachètent leur monastère petit à petit, ainsi l’école est de nouveau ouverte.
Dès 1859, ils débutent la construction du grand bâtiment du Pensionnat de jeunes femmes et s’étend jusqu’en 1877. Les jeunes femmes y viennent de Pologne, de Russie, d’Autriche Hongrie, d’Italie pour y apprendre le français. Le dimanche après-midi, elles accueillent des ouvrières et des employées pour un enseignement pratique ainsi que des cours de secrétariat
De septembre 1870 à mai 1871, le couvent reçoit les soldats blessés Français et Prussiens. Il sont soignés à l’abri des sous-sols. Certaines sœurs les nourrissent, d’autres continuent les classes.
En 1904, des lois suppriment les Ecoles tenues par les Congrégations Religieuses. Alors, le 1er octobre, cinq sœurs acceptent de quitter leur habit religieux pour ouvrir le « Pensionnat Notre Dame ».
Durant la première guerre mondiale, de 1914 à 1917 : Les bâtiments sont transformés en hôpital militaire.
En 1920, la communauté et de retour. Une nouvelle organisation voit le jour. Elles créaient un noviciat international et elles participent à la vie de la Paroisse.
Dès 1939 et jusqu’à 1944, durant la seconde guerre mondiale, les sœurs soignent et ravitaillent des personnes déplacées, des prisonniers.
Dès 1940, le Pensionnat devient Hospice et Maternité. L’école continue dans les locaux réduits. Une cave abrite, les Tapisseries de l’Hôtel de Ville, une autre sert à la vie Paroissiale.
En 2023, neufs sœurs dont la principale activité est au service de la formation chrétienne, l’accueil de groupes qui choisissent le cadre et le calme des bâtiments.
Depuis près de 4 siècles les Ursulines contribuent à l’éducation des enfants, depuis l’an 2000 à la formation des adultes, des jeunes et des enfants par la « Maison de la Parole », en lien avec notre ville et notre paroisse.